Les châteaux d’hier et d’aujourd’hui  en Seine-Saint-Denis

On distinguait :

1) Les châteaux à vocation défensive appartenant à un  seigneur châtelain,  vassal et représentant du roi. Ces édifices  étaient construit à l’origine en bois puis en pierres vers le XII ème siècle  et étaient  généralement  édifiés à proximité d’un fleuve ou rivière ou bien encore entourés de fossés.

2) Les châteaux de « campagne »  destinés à montrer le statut social et la richesse de leur propriétaire. Ils furent bâtis à partir du XVI ème siècle car la vente des biens religieux mit de nombreuses terres sur le marché immobilier d’alors. 

Il n’est pas tenu compte des maisons fortes ou plus ou moins fortifiées qui étaient implantée dans la plupart des villages, souvent siège de la seigneurie locale.

 Les sources d'archives les plus importantes de cette page sont fournies par l'Atlas du patrimoine 93, structure du Conseil Général du Département.  

Ces châteaux sont classés  par date de construction approximative et le blason de leur propriétaire est représentré en cas d'absence d'iconographie sur l'édifice concerné.. 



Cette page est encore en chantier.
 Si vous avez des critiques, avis ou informations à propos de ces châteaux, je vous prie de me contacter. Merci



Mise en chantier Denis

Datation

A) Les châteaux fortifiés du moyen-âge

  998

Ile Saint-Denis

Hugues Baseth aurait possédé un château en bois dans la plus grande des trois îles sur la Seine, celle du Châtelier, les deux autres îles ayant pour nom  Saint-Denis et des Vannes. Cet emplacement stratégique revint par arrangement matrimonial  à Bouchard-le Barbu, ce qui lui permis de contrôler la navigation sur le fleuve.  A son avènement, le roi Robert II le Pieux repris le château mais en compensation donna à son propriétaire la colline dite de Mont Morency qui devient fief de cette célèbre famille. C’est l’abbé de Saint-Denis qui en profita en obtenant la seigneurie des trois îles, puis droit de péage sur la Seine. Le  seigneur de Montmorency s’en prit au religieux qui se plaignait au roi. Ce dernier intervint à plusieurs reprises  entre 1101 et 1135 pour punir le seigneur de Montmorency qui fit repentance et se rallia au roi.

Il ne reste aucune  trace ou vestige  de ce château primitif, sinon le terme du « châtelier », nom d’une artère principale de la localité.

Blason de Montmorency

montmorency

  1078
Gournay-sur-Marne

En 1107, le château fort, tenu par Gui le Rouge, comte de Rochefort, relevait du comte de Corbeil.  La garde était confié à son fils Hughes de Crécy, dit de Pomponne, lorsque Louis VI l’assiège pour punir ce dernier d'avoir enlevé des marchandises à des marchands protégés par le roi.  Le récit du siège donné par Suger dans la Vie de Louis VI le Gros mentionne  que la château, situé sur une île de la Marne, protégé par "une retranchement resserré et raide", c’est à dire une levée de terre couronnée par un mur et au pied de laquelle se trouve "un ruisseau torrentueux", vraisemblablement un chenal de la Marne. 

A partir de 1112, le château-fort sera intégré dans le domaine royal et confié à des fidèles ou proche du roi. On ne connait aucun vestige de cet édifice.

Blason de Monthléry
monthléry


 1113

Livry

Ce  château fortifié en bois aurait été construit vers 1110 et attesté en 1113 lorsque Louis VI le confisque à Paien de Montjay pour le donner au briard Guillaume I er de Garlande, déjà seigneur de Senlis.  Par succession, il revint en 1127 à Etienne de Garlande puis à Amaury de Montfort qui rallia le comte de Champagne et le roi d’Angleterre, alors adversaires du roi. Ce dernier assiégea le château  et le détruisit. Il fut reconstruit, vraisemblablement en pierres, mais ne fut pas entretenu car il était en mauvais état en 1277 lorsque  le roi Philippe III le Hardi (1270-1285) le reprend à Henri VI de Grandpré, héritier de Guillaume de Garlande. Puis le roi donne la seigneurie de Livry à Pierre V de Chambly héritier d’une lignée de chambellans royaux. Son héritier constatera en 1307 que le château était "déchu et gasté".  On ignore par qui ce château fut réparé, ainsi d'ailleurs que sa localisation. On suppose cependant qu’il était situé à proximité ( ou à l’emplacement) du second château construit près de l’église vers 1620.

 Blason de Garlande
garlande
1140
Tremblay-en-France

L'abbé Suger de Saint-Denis fit fortifier la ferme qu'il possédait afin de la soustraire aux incursions du comte de Dammartin-en-Goêle. Elle fut dotée d'une muraille puis de bâtiments où vint loger pour un temps et en 1286 le roi Philippe IV au retour de son sacre. Vers 1370 et en 1377,  les comptes de l'abbaye de Saint-Denis, qui possède la châtellenie, font état de travaux sur le château de Tremblay, notamment la construction de murs, creusement de fossés et présence d'un capitaine chargé de la garde du château. Vers 1410, il fut procédé à  la démolition de maisons pour la fortification de la tour du château. Cela n'empécha pas que les troupes anglaises occupent les lieux en 1419. En 1673, le  "château et maison seigneuriale contiennent plusieurs corps d’hôtel, granges, bergeries, écuries, grande basse-cour, colombier, jardins et clos"  L'ensemble sera  saisi comme Bien National à la Révolution et le nouvel acquéreur utilisa  les lieux comme ferme agricole. Quelques bâtiments subsistent de nos jours. 
chateau du Tremblay-en-France
Plan du château
 1200
Aulnay
Le château fortifié aurait été construit vers 1200 et est attesté en 1223. Il appartenait alors à la famille de Mauvoisin qui le conserva jusqu'en 1237. Il était alors entouré de fossés remplis d'eau et revint à la famille d'Aulnay jusqu'en 1414 puis fut cédé à Charles 1er Chambly  jusqu'en 1392. Vers 1412, il fut cédé au chambellan du roi  Nicolas de Manteville dont la famille le conservera jusqu'en 1481  C'est vraisemblablement à son emplacement que sera construit plus tard le second château seigneurial reconstruit vers 1650 et disparu le siècle dernier. 
Blason de Mauvoisin
blason de mauvoisin
 1300
Livry  et Aulnay  Chateau Gobillon
En 1267 Henri VI de Grandpré seigneur de Livry-en-l'Aunoye donna 280 arpents, dits« les bois du roi»  situés au nord est  de Bondy. (en fait Livry et Pavillons-sous-Bois) aux templiers de la commanderie de Clichy-sous-Bois. Cette donation comprenait 14 arpents au bois du Château Gobillon. Une  maison-forte pourrait avoir été construite afin de marquer  l'emplacement des bois du Temple. Elle était  totalement ruinée au 18 ème siècle. Une  allée de Livry-Gargan  porte toujours le nom de cet hypothétique château Gobillon.
Croix des Templiers
 la croix des templier

B) Les châteaux de plaisance 

En cas d'absence d'image ou représentation, nous avons placé, dans la mesure du possible,  les armes du seigneur de l'époque.
 1525
Villemomble
1)     Un premier château seigneurial  est attesté en 1526. En 1639, il est décrit comme  "chasteau dans un fond fermé de murailles et environnés de fossés plein d’eau vive, et deux ponts-levis; ce chasteau a haute et basse court; dans la haute sont plusieurs corps de logis contenant 18 chambres et antichambres, salles, une belle chapelle, six greniers et la basse court sont les offices, les écuries et la prison". Il  était partiellement en ruine à la fin du 17e siècle.De cette seigneurie baronnie de Villemomble relevaient les fiefs et châteaux  de la Garenne,  de Launay , d’Avron  et la  seigneurie de Noisy-le-sec. 
2)     Entre 1765 et 1767, Paulin d’Aguesseau fait raser les vieux bâtiments, combler les fossés. Brongniart édifie un nouveau château sur le modèle des Folies, avec corps de bâtiment central flanqué de deux aile semi-circulaires. En 1875, il était en mauvais état et fut acquis par la municipalité.  C’est la mairie actuelle de la localité. 

Le château de Villemomble vers 1900

 1550
Epinay 1
Le château de la Briche aurait été construit sur le fief Boniface appartenant en 1365 à l'abbaye de Saint-Denis.puis aliéné au seigneur de Montmorency.Un manoir sera construit vers 1450 puis réaménagé  vers 1550 par Jérôme Hesselin, contrôleur général des tailles. Ce réaménagement consistait en la construction d'un  pavillon à tourelles d’angle et pont-levis flanqué d’une chapelle. Acquis en 1561 par Denis Millet qui vient également d'acquérir la seigneurie, l'ensemble appartient en 1629 à  Louis Girrard. En 1754, l'abbé Lebeuf décrit le château de la Briche comme " petit bâtiment solide et déjà ancien, accompagné de deux tourelles  et d’un pont-levis, avec  chapelle domestique  érigée entre 1527 et 1561.
Le château de la Briche fut acheté en 1742 par  le fermier général,  La Live d'Epinay, dont l'épouse tint, de 1762 à 1770 , salon littéraire avec des notables, notamment Jean-Jacques Rousseau, son protégé, Diderot et mesdames Récamier et de Staël . La famille Live conservera la Briche après la Révolution car l'héritier du couple avait été naturalisé suisse en 1787, ce qui sauva le domaine. Le château de la Briche  fut démoli vers 1810, la chapelle vers 1850.
Son emplacement se trouverait de nos jours à Saint-Denis à la suite de transferts fonciers réalisés au XIX ème siècle. Son nom est conservé dans l'actuel fort de la Briche à Saint-Denis.
Le château disparu de la Briche
 1550
Montreuil-sous-Bois   Montreau
Le château de Montreau fut construit à l'emplacement de la seigneurie qui portait son nom.. Au XVIe siècle, le château de Montreau appartient à M. Desjardins, conseillers au Châtelet et  échevins de Paris.
 L' édifice consiste en une demeure de deux étages,  bâtie sur un plan en L. Le domaine comprend également une chapelle et un parc de 17 hectares. Le château est reconstruit  à plusieurs reprises puis  acheté par la communauté des dames de la Visitation en 1850,  puis par Théophile Sueur en 1860, qui installe une fabrique de cuirs vernis dans les communs.
 Le château est démoli en 1870 car il gêne les tirs du fort de Rosny .Il n'en reste que les deux bâtiments d'entrée de l'ancienne propriété acquise par la municipalité en 1932 .C'est actuellement le Musée de l'histoire vivante" situé dans l'édifice construit à ce usage et représenté ci-contre. 
Le château de Montreau


 1560

Clichy-sous-Bois
Le château de Clichy est supposé avoir été édifié vers 1560  par le vicomte de Puységur. Acquis en 1645 par Robert de Bragelongne, surintendant des Eaux et Forêts, il sera cédé ensuite au comte Jean-Antoine d’Avraux. Entre 1791 et 1794, Le Bas de Gourmont, fermier général et maire de Clichy fera  édifier une orangerie en face du château. Entre 1796 et 1807, Charles Gayler remplacera  le jardin à la française par un parc paysager à l’anglaise.
Acquit par la municipalité, ce  château est maintenant la mairie 

L'ancien château devenu mairie de Clichy-sous-Bois

 1573

La  Courneuve 

Le château de Sainte-Foy était  un manoir de l'abbaye de Saint-Denis doté en 1577, par Marie Brullard , d'un pont-levis et clos de fossés.
En 1634, Sainte-Foy est érigé en fief lorsque les religieux de Saint-Denis abandonnent l’exercice de la moyenne et de la basse justice sur le lieu et ses dépendances. Il sera amélioré  en château de plaisance..
Il a été entièrement  détruit lors de la construction des voies de chemin de fer.
Oriflamme de Saint-Denis
L'oriflamme de Saint-Denis


 1575
Neuilly-sur-Marne 

Le château de Maison-Blanche, attesté et probablement construit vers 1575, aurait  donné son nom au second hôpital psychiatrique. Mais en fait, il aurait été situé sur la commune de Gagny. 
Par contre, le Château Guerin est en fait une maison bourgeoise édifiée en 1867 dans style néo  XIII et aujourd’hui conservatoire de musique. 

La Maison-Blanche de Gagny



 1580

Aubervilliers

Le château du Vivier est supposé avoir été bâti vers 1580 pour le compte de la famille de Montholon. Le lieu est connu sous le nom de Château des Vertus au 18e siècle. Les fossés furent  comblés entre 1800 et 1839. Il n'en reste aucun vestige.

 

Blason de Montholon

Le blason de Montholon

 1580
Epinay 2 Le premier hôtel seigneurial d'épinay fut cité en 1428 comme appartenant à Jeanne de Paillard soeur de  Miles et Guillaume de Dormans. Décrit comme " bel hôtel avec pressoir tenant à la rivière de Saine (sic)", on ne connaîit pas ses propriétaires avant 1609, date où il appartenait à Henri de Montmorency qui le vendit à Jacques Le Chaulme. Il fut acquit en 1629 par Louis Girard, par ailleurs propriétaire de la Briche. Saisi comme bien national à la Révolution,  le château  qui avait été réaménagé à plusieurs reprises par ses propriétaires, fut acquis en 1804 par le  comte Sommariva qui le céda en 1833 à don François d'Assise roi consort d'Espagne, mari d'Isabelle II qui s'y installa et y mourut. Le château dit "du roi d'Espagne"  fut vendu à la commune par  Alphonse XIII son petit-fils. En 1960 il devint l'Hôtel de ville d'Epinay.
 
L'ancien château d'Epinay-sur-Seine devenu Mairie
1584

Bobigny

Le château de Bobigny fut construit vers 1584 par Guillaume Perdrier, au centre du village, probablement sur le fief  de Jean Emery chanoine de Paris. Il  servira d'habitation  aux seigneurs de  Bobigny jusqu'en 1711 puis sera loué sous le nom de "Vieux-Château" à la veuve du fermier général , Eustache Pierre. En effet, depuis les environs de 1640, les seigneurs de Bobigny avaient transfèrés leur  habitation dans le château manoir de Beauregard  situé face à l'ancien château.Ce domaine comprenait une ferme avec cour, étable , grange et bergerie, le tout clos de murailles et fut cédé par  Charles de Béthisy  à Christophe Sanguin puis à François d'Argouge. Ces deux derniers seigneurs ne firent apparemment aucune réparation car lorsqu'en  1659, Jacquier, nouveau seigneur de Bobigny, acquiert le château, ce dernier était quasiment en ruine. Saisis à la Révolution comme Biens Nationaux, le château servira de bâtiment commercial pour la famille Garcelon avant de disparaître vers 1970 lors de la rénovation du centre ville de Bobigny. 

Le blason des Sanguin de Livry
Blason Sanguin

Livry-en-Aulnoye

Le château dit de Madame de Sevigné est en réalité l'abbaye de Livry. Cet édifice, dont la photo représente la partie arrière,  a été détruit vers 1950. Il n'en reste aucun vestige.

L'ancien château de Mme de Sévigné à Livry


 1630

Romainville

Le château est construit pour  Nicolas de Quelen . C’est   en 1723 que ce domaine devient la propriété de la famille du Maréchal de Ségur qui le conserva jusqu’en 1793. La propriété située derrière la mairie fut lontemps abandonnée. Elle a été acquise par le Conseil Général en juin 2008 afin d'être transformée en bâtiment  à usage social.
Le château de Romainville en 2008
 1635
Montfermeil Petit-château 
Le domaine du Petit Château, ou maison de Bourlon du nom de ses premiers propriétaires, s’est constitué à partir de 1622 à la suite d’achats et d’échanges successifs.
Le château aurait été construit à l'initiative de  Denis Néret procureur de la Chambre des Comptes de Paris. Reconstruit en 1678, il sera réuni en 1700 au château seigneurial dit Grand-château dont il deviendra une annexe. Saisi comme Bien National à la Révolution il devint le bâtiment principal  d'une exploitation agricole. Cette situation le sauva de la destruction totale que subit en 1920 le Grand-Château. De 1935 à 1952, le Petit Château deviendra  l’institution libre Saint-Paul. C’est aujourd’hui un établissement pour adolescents sous tutelle de l’Aide Sociale à l’Enfance.



 1640

Le Raincy

Château le plus important de la région, tant en superficie qu’en magnificence. Bâti par l’architecte Louis  Le Vau pour le compte du financier Jacques Bordier. Il fut édifié vers l’emplacement du manoir acquis par adjudication en 1633 par Jean Hérouard. En 1664, il fut acquis par la princesse Anne de Gonzague.

Gravement endommagé par un incendie en 1773, le château fut agrandi à l’initiative du Duc d’Orléans par l’architecte Pietre. Partiellement ruiné pendant la Révolution, il sera démoli sous l’Empire.

Bertault construit alors un nouvel édifice plus modeste, démoli  en 1819, à l’exception d’un corps de bâtiments qui subsistera.

Vue ancienne du chateau du Raincy

Site du Raincy


 1640

Villepinte

La châtellenie appartenait à l'origine à l'abbaye de Saint-Denis. Le château  aurait été construit vers 1640 et fut acquis en 1652 par Jérôme Bignon avocat général et grand maître de la Bibliothèque du roi. Il portait alors le nom de château Bignon et comprenait  trois bâtiments Devenu hôpital sanatorium pour filles  en 1881 et géré par les religieuses  de Sainte-Marie-Auxiliatrice, le domaine s'agrandit en 1888   d'un jardin d'hiver relié au château.

    L'ancien château Bignon à Villepinte


 1645

Neuilly-Plaisance

Ce château construit sur le plateau d’Avron  pour Claude Le Ragois de Bretonvilliers receveur général des finances dominait la région . Il fut bâti à l’emplacement du manoir de Louis de Donon acquis en 1634  Claude Le Ragois de Bretonvilliers, conseiller du roi Louis XIII et Secrétaire des Finances. Il était en mauvais état et complétait les deux autres châteaux acquis par le financier,  ceux de Villemomble et de Noisy-le-sec. 

Le plateau d’Avron relevait de la paroisse de Neuilly-sur-Marne puis fut attribuée à Rosny-sous-Bois en 1808 puis passa en 1892, à Neuilly-Plaisance lorsque cette localité fut distraite de Neuilly-sur-Marne.

L'ancien château d'Avron de la famille Le Ragois de Bretonvilliers

Voyez le site sur ce château


 1650
Pantin

Ancien manoir seigneurial supposé construit vers 1650, le château  dit " de la seigneurie", possédait un parc. Il fut  la résidence du dernier seigneur de Pantin en 1786  Jean-François GEFFRARD de la MOTTE, comte de SANOIS.

Le château disparu de la Seigneurie à Pantin


 1650

Aulnay-sous-Bois

Le château  serait situé  à l'emplacement de l'ancien château fortifié existant vers 1220. . Il fut apparemment reconstruit et réaménagé par le chambellan  Jacques de Cottier, successeur des héritiers de Nicolas de Manreville. Par mariage, les seigneurs du château prirent le nom de Leclerc du Cottier, parfois Coctier et conservèrent le domaine d'Aulnay avec son château ainsi décrit dans l'aveu de 1676 "  un château avec pont-levis, entourés de fossés, manoir situé dans la basse-cour du château, avec granges, étables et colombiers"  La famille Leclerc du Cottier fit d’importants travaux de réaménagement et de transformation du château car  vers 1700, le nouveau seigneur d'Aulnay  Armand Jacques de Gourgues déclare posséder un château moitié ancien, moitié neuf; deux ponts, l’un de pierre et l’autre en bois qui se lève en bascule. Saisi comme Bien National à la Révolution, le château à nouveau restauré en 1869 sera démoli vers 1910. 
Il est représenté en maquette sur le site  http://perso.orange.fr/dan.cartes/ 

Le château disparu d'Aulnay-sous-Bois

 1650
La Courneuve

Le chateau Champourtel aurait été bâti  vers 1650  à l'emplacement du manoir de  la seigneurie de l'abbaye de Saint-Denis. Il est décrit en 1744 comme  un petit château environné de fossés revêtus de pierres avec un pont-levis. A cette date, il n'était plus qu'une ferme.  
Oriflamme de Saint-Denis
L'oriflamme de Saint-Denis
 1650
Drancy 
Le château aurait été construit à l'emplacement de l'hôtel seigneurial cité en 1585  lorsque  Guillaume Perdrier, seigneur de Bobigny mentionne un "hostel de la valeur de vingt livres de rente ou environ et fut Amaury de la Charmaye". 
Le château reconstruit  est figuré comme un bâtiment rectangulaire de 38 m de long sur 12-13 m de large, et était à l'origine entouré de fossés. Serait de nos jours occupé par la mairie. 
L'ancien château de Drancy
 1650

Montreuil-sous-Bois  Seigneurie

Ce château a vraisemblablement été édifié à  l'emplacement de l'ancien manoir seigneurial qui semble attesté dès les 14e-15e siècles mais dont nous ne connaissons que les seigneurs proches du roi de leur époque, à savoir ; Gaucher III de Châtillon, Guillaume IV de Garlande,  Pierre V de Chambly, Jean 1er de Clermont, Jacques de Montbéron- Maulévrier, Guillaume 1er Coussinot, Claude Robertet, Vincent Bouhier de Beaumarchais, Nicolas Fouquet puis Colbert. Par contre, la description du château n'apparait sur aucun texte avant le XVIII ème siècle.

En fait, le château de la seigneurie de Montreuil est méconnu  car il faut attendre  l’aveu et dénombrement du duc de Colbert daté du 6 juillet 1775 pour qu'il figure dans un aveu au roi qui le décrit ainsi  "château situé au coeur de Montreuil, r Marchande - actuelle  Avenue de la Résistance-appelé le château seigneurial où il y a prisons et salle d’audience, cours et jardins clos de murs contenant le tout environ 7 arpents". On ignore quant il fut détruit.
Le blason de Colbert
Blason de Colbert
 1660
Montreuil-sous-Bois    Tillemont

La château de Tillemont est bâti sur une propriété de ce nom mentionnée au 13e siècle relevant de l' abbaye de Livry. Au 17e siècle, il appartient à Jean Lenain et Marie Le Ragois, parents de Sébastien Lenain  de Tillemont (1637-1698), fils d' un conseiller au Parlement de Paris, historien et adepte du jansénisme. Son domaine comprenait un  parc de 53 arpents, deux plans d' eau et une chapelle. On le connaît par l'inventaire fait le 29 janvier 1720 par la veuve de Jean le Nain , premier avocat général du Parlement. Ce château sera  détruit entre 1806 et 1807.
Blason de la famille Le Ragois de Bretonvilliers
bretonvillier Lenain de Tillemont

 1664

Saint-Ouen 

En 741 Charles Martel donna la seigneurie à l'abbaye de Saint-Denis, puis elle fut concédée au XIII ème siècle à  des chanoines de Saint-Benoît de Paris. Dès cette époque, la localité devint  résidence royale mais nous n’avons pas de renseignement sur le château d'alors. La seigneurie  de Saint-Ouen fut acquise vers 1650 par le chancelier et surintendant des finances du duc d'Orléans Seiglières de Boisfranc, qui fit construire un château entre  1664  et 1669 par l'architecte Antoine Le Pautre.  Le château appartint ensuite, entre 1690,  à la famille des comtes de  Gesvres, puis il fut loué de 1759 à 1764 par la marquise de Pompadour.  Cédé en 1782 au duc du Nivernais puis saisi comme bien national après la Révolution, il fut  acheté en  1811  par Vincent Potocki grand chambellan de Pologne et général de cavalerie.  Sous la Restauration, Louis XVIII fit démolir en 1821 l'ancien château et en fit reconstruire un nouveau qu'il offrit meublé à sa favorite Zoé du Cayla. Elle  vécut jusqu'à sa mort en 1852 puis le  château fut laissé à l'abandon. Acquit par la municipalité en 1958, il est restauré et utilisé de nos jours pour diverses manifestations et expositions.

L'ancien château de Saint-Ouen devenu Mairie

 1660

Tremblay-en-France 

Le château de la Queue, nom d'un fief avec manoir mentionné dans l'état des biens de l'abbaye de Saint-Denis, daté de 1673. Il aurait été construit vers 1660 par la duchesse de Picquigny sur le fief de la Tournelle et fut appelé le château bleu. Il n'est décrit qu'en 1738 comme" château avec cour principale, entrée sur la rue du village, la dite cour formant demi-lune vers son entrée aux deux côtés de laquelle sont deux tourelles. L’édifice est à droite en entrant, avec grand corps de logis au fond de la cour et deux pavillons au devant, clos de murs avec fossé à gauche de l'allée". Le château bleu était en ruine en 1819 et son bâtiment sera utilisé comme ferme par un certain Roule, son nouveau propriétaire de l'époque. Vers 1905, il était encore utilisé comme maison d'habitation. 
L'ancien château bleu au Tremblay
 1667
Gournay
Le château  fut  construit à partir de 1680 par le seigneur de Gournay Louis Ancelin, fils de Perette Dufour nourrice de Louis XIV. Il serait situé à proximité du château-fortifié car une gravure de 1685 le représenterait  avec à l’arrière-plan les ruines du donjon, et à droite, un gros colombier démoli en 1720.
La  construction était un édifice en briques et pierres de taille à étages et combles, couvert d’ardoises, avec quatre pavillons d’angle. La veuve de Louis Ancelin  revendit le château à Anne-Marie de Bourbon, princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louis de la Vallière. Le château fut revendu  en 1720 à Claude Elisée de Court, chef d'escadre des armées navales du roi, mais non la seigneurie dont hérita le duc de La Vallière, neveu de Louise de la Vallière. Saisi comme Bien National à la Révolution puis acquit par la municipalité, le château fut réaménagé et est actuellement la mairie de Gournay.
L'ancien château devenu mairie de Gournay-sur-Marne
 1675
Noisy-le-Grand
Ce  château fut construit sur le domaine de Villeflix Au XVIIIème siècle , il appartenait à dame Renaudin, tante de Joséphine Tascher de la Pagerie qui demeurait alors au Manoir de Beauvais.
Il est distinct de l'hôtel de Beauvais construit à la même époque, parfois dit "la grande maison".
Le château de Villeflix à Noisy-le-Grand
 1678
Montfermeil  Grand château
Le premier hôtel seigneurial de Montfermeil est  cité en  1351 lorsque Jean Longis déclare le tenir des religieuses de Chelles .On le retrouve en  1428 lorsque Jean de Gannes vend la seigneurie de Montfermeil à Pierre Robin, maître des oeuvres et réparations de maçonnerie de Henri VI. En 1605, Hilaire Lhoste, conseiller, notaire et secrétaire du roi, acquiert la seigneurie de Montfermeil, avec son manoir. Il s'agit  vraisemblablement de ceux  construits précédemment car  un nouveau château est construit  à partir  de 1678 par Antoine Pélissier, secrétaire du roi. Situé à proximité des précédents, il sera terminé vers 1690 par Michel de Chemillard, intendant des finances. Il comporte plusieurs appartements dans un bâtiment à un étage, avec deux bâtiments accLa dernière favorite, c'est Madame Du Cayla, maîtresse de Louis XVIII, femme de l'ombre qui domine pourtant le roi de façon surprenanteolés , avec une chapelle (attestée en 1678), cour, basse-cour, colombier à pied, écurie, grange, remises, parterres en terrasse, jardin potager et bassin, le tout clos de murs et de grilles en fer.
Le château sera agrandi en 1765 par Jean Hyacinthe Emmanuel Hocquart sur les plans de l’architecte
Claude Nicolas Ledoux : deux ailes symétriques sont alors ajoutées à la construction originelle dont la façade s’orne d’un fronton triangulaire aux armes de Hocquart; les jardins sont transformé en parc à l’anglaise.
Au nord du Grand Château, car tel est son noms,  se trouve le Petit Château, édifié en 1635 et réunis avec le précédent en 1700 par  Michel de Chamillard  En ruine vers 1910, le Grand Château sera démoli en 1929.  
L'ancien château de Montfermeil devenu mairie
1690
Les Lilas
La seigneurie des Brières est mentionné en 1384 et une chapelle attestée en 1533.
Le château aurait été construit vers 1690 et son entrée se faisait sur le chemin de Ménilmontant par une grille inscrite dans une demi-lune. Une avenue bordée de pelouses menait à la cour du château composé d’un corps de bâtiment central flanqué de deux ailes formant retour à angle droit vers la cour. Il comprenait une ferme, un jardin, une orangerie et des bois de jardin formant les Bois de la Motte. Il aurait appartenu à la famille de Rohan Chabot puis sera vendu en 1760 à un industriel. Tous les bâtiments ont disparu en 1819, sauf la chapelle qui existait encore en 1838
 
chateau des Lilas -crédit Atlas du Patrimoine 93


 1695
Bondy

Château  construit à partir de 1695  par Claude  Tribouleau, secrétaire du roi aux Finances.
Château de deux étages avec murs en pierre de taille blanche, toiture en ardoise à la mansard. Entouré d'un parc dessiné avec les perspectives géométriques de Le Nôtre. Par la suite, l'ensemble fut agrémenté d'un parc-jardin transformé selon l'école anglaise avant 1815. Le château sera démoli vers 1850, seuls subsistant les deux bâtiments situés à l'entrée qui furent détruits vers i1900.
maquette du château disparu de Bondy
 1700
Villetaneuse

  En 1367, le fief du pressoir avec manoir et dépendances appartenait à Macy d’Ecouen, bourgeois de Saint-Denis, qui en rendit aveu à  Charles Ier de Montmorency, conseiller et chambellan du Roi,
panetier de France et maréchal de France depuis 1344 On retrouve ce manoir seigneurial en 1549 lorsque  Antoine du Vivier donne à ses neveux présumés tous les meubles qui se trouveront dans l’hôtel seigneurial de Villetaneuse lors de son décès.

Le château de Villetaneuse aurait été construit à l'emplacement de l'hôtel seigneurial ainsi décrit en 1741 " accompagné de deux pavillons, ... environné de fossés à fond de cuve, revêtus de pierre et pleins d’eau". Entre 1841 et 1872, les fossés étaient partiellement comblés et presque tous les bâtiments démolis. 

 


Blason de Charles de Montmorency
Blason de Montmorency

 




1700

Bagnolet 

 Le  château  fut construit par l'architecte  Le Juge pour  la duchesse d’Orléans, Marie-Françoise de Bourbon, femme du Régent Philippe d'Orléans. Ce dernier fit de nombreuses transformations du parc et des décorations puis vendit l'ensemble en 1769 au dernier seigneur de Bagnolet, François Ageron. Le domaine,  morcelé en 1770 et le château sont revendu en 1781. Saisi comme Bien National à la Révolution,  le château sera ensuite démoli pour permettre la construction en 1892 de l'ancien hôpital Debrousse.
Le château se trouverait de nos jours  à l'emplacement de l'actuel hôtel Novotel et il n'en reste que le pavillon de l'Hermitage..

 

Le château disparu de la duchesse d'Orléans à Bagnolet

 1734
Bagnolet  Hermitage

Le pavillon de l'Hermitag  fut construit en 1734 pour la duchesse d’Orléans dans le parc du château de Bagnolet. Vendu en 1769 par Louis-Philippe d’Orléans, il fut acquis par divers propriétaires puis en 1787 par le baron de Batz et devint lieu de réunin des conjurés royalistes en 1792. Après divers propriétaires, le pavillon de l'Hermitage situé 148  rue de Bagnolet à Paris, est maintenant géré depuis 1974 par le Bureau d’Aide sociale de la Ville de Paris.  

Le pavillon de l'Hermitage à Paris, vestige du château de la duchesse d'Orléans


 1720

Villemomble 

Château de la Garenne  appartenant et construit  par Robert Jean-Baptiste  Taillepied de Bondy, Fermier Général des domaines du roi, seigneur de Bondy et de la Garenne. Il avait acquis ce domaine en 1732 de Nicolas Barême par décision de justice. Il résidait le plus souvent en son hôtel  parisien situé  angle du boulevard Montmartre et de la rue de Richelieu. Le château était situé aux limites de Rosny-sous-Bois et de Villemomble

Blason de la famille Taillepied de Bondy

taillepied la garenne

Vaujours
Attesté vers 1590, ce  premier château  sera vendu en 1734 par la famille Thiroux à Françoise Darras, dame de Vaujours,  Montauban et Vert-Galant, veuve de Joseph de Nantiat, receveur des tabacs en la ville du Maine. Le chateau  était ceinturé par une courtine quadrangulare pourvu de tours d’angle. l’entrée est intégrée à une construction à étage plus élevée que la courtine et faisant saillie vers l’extérieur.
Puis viendra en 1754  Jean Armand Philippe de Maistre dont la bravoure militaire lui valut de voir Vaujours élevé en baronnie par Louis XV et deviendra le  Lycée Fenelon ci-dessous.
Château de Vaujours vers 1590
1725
Vaujours

Le château précédent sera reconstruit et modernisé par le baron Jean Philippe de Maistre en 1770 dans le style néo classqiue tel qu'il est de nos jours. Ses héritiers le conservèrent et le  louèrent  au curé de la paroisse  et à  l'abbé Jean-Baptiste -Augustin de Salignac-Fenelon, qui  sera  guillotiné à la Révolution.

Les religieux  enseignèrent dans le château jusqu'à la création en 1845 de  "la société Fenelon pour l'éducation des jeunes gens pauvres". Cet asile-école fonctionna jusqu'en 1875 oû arrivèrent " les frères des écoles chrétiennes" qui enseignèrent jusqu'en 1908. A partir de cete époque, la scolarité fut dispensée par des laics mais demeura gérée par l'enseignement privé catholique.  C'est de nos jours l'un des plus grands établissement privé multidisciplinaire - primaire, secondaire, professionnel, agricole - du département. 

Lycée Fenelon

L'ancien château de Vaujours devenu le lycée privé Fenelon


 1730

Coubron 

Manoir plutôt que château, l’édifice appartenait vers 1760 à Jean Hyacinthe Louis Hocquart, seigneur de Coubron, qui le vendit à Jean Baptiste Velly en 1782 avec la ferme seigneuriale. Le bâtiment était pratiquement en ruine et sera démoli. 

Blason de la famille Hocquart de Montfermeil
famille Hocquart

 1650
Villetaneuse


Le château de Villetaneuse  aurait été édifié vers 1650 époque où la seigneurie fut érigée en comte au profit de Louis Girard, procureur général à la Chambre des Comptes et gendre de Louis-François duc de Villar et pair de France. Ce château aurait été démoli dans les années 1825 puis des bâtiments auraient été construits à la place de son mur d'enceinte. Ce sont ces constructions qui auraient été peintes par Utrillo dans les années 1909 sous l'appellation de château de Villetaneuse tel que ci-contre. 
château de Villetaneuse

 1730
Stains

Toussaint Bellanger acquiert la seigneurie en 1714 et charge Arnaud-Claude Mottet d’édifier un nouveau château. L’édifice, construit vers 1720, comprenait un corps de bâtiment flanqué de deux ailes,  précédé d’une cour et d’une avant-cour lesquelles conduisent à une avenue bordée d’arbres.  Gravement endommagé lors de la guerre de 1870, il n'ensubsistent que les communs et écuries acquises en 1883 par la commune. actuellement siège de la mairie.
Il pourrait avoir été bâti à l'emplacement de l'ancien hôtel seigneurial attesté en 1496, avec sa cour, son colombier, sa grange et son jardin.
 Il existait un second château, celui du fief de la Motte détruit en 1819, dont il n'en subsisterait  que le porche, réalisé en style rocaille vers 1740

Les communs de l'ancien château devenu mairie à Stains



 1740

Villemomble

Château de Launay construit par Jean-Baptiste Girardot, premier aide-major des mousquetaires du roi.  L’édifice était  bâti  à l’emplacement de l’ancien manoir du colonel de dragons Pierre Nicolas de Bragelongne. Il fut détruit à une date encore ignorée. 

Blason de Bragelongne

Le blason de Bragelogne



 1750

Tremblay

Cette châtellenie relevait à l'origine de l'abbaye de Saint-Denis mais on ignore tout du premier manoir seigneurial . C'est vers 1750 qu'aurait été construit le château du  Vert-Galant sur le domaine du même nom. Il sera  restauré  avant 1900. 

Pas d’image connue

 1775

Noisy-le-sec

Château édifié pour  Mathieu Louis de Mauperché, doyen des substituts du procureur général du Parlement de Paris à l’emplacement de la maison de l’architecte Perrard de Montreuil .Construit sur 2 étages sur rez-de-chaussée, sa porte d’entrée était située face à l’église, avec parc attenant au château. Il fut vendu en en 1814 à l’avocat jurisconsulte Nicolas Jean-Baptiste Tripier. Revendu en 1844, il fut démoli pour permettre le percement des rues de Châlon et Tripier. 

Blason de Mauperché
L'ancien château disparu de Noisy-le-sec
 1790

Clichy-sous-Bois

Château édifié à l’emplacement de l’ancienne commanderie des Templiers. On dit que sont premier propriétaire fut François Mallet,  de la banque suisse Bontemps et Mallet frères. Acquis par François Christophe Kellerman, duc de Valmy, le bâtiment fut partiellement détruit lors de la guerre de 1870. Réaménagé et appelé « château de la Terrasse », il brûla partiellement en 1999. Il ne reste aujourd'hui qu'une des deux ailes du bâtiment et  la municipalité a construit la bibliothèque municipal dans son parc.

Dessins de l'ancien château de la Terrasse à Clichy-sous-Bois


 1864

Livry-Gargan

Ce château connu sous l’appellation de  « château de la forêt »   existe encore avec son parc. Acquis par la municipalité, c'est l'actuel musée de l’histoire locale.

Le château de la Forêt devenu musée à Livry

 
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