Les châteaux d’hier et d’aujourd’hui en Seine-Saint-Denis On distinguait : 1) Les châteaux à vocation défensive appartenant à un seigneur châtelain, vassal et représentant du roi. Ces édifices étaient construit à l’origine en bois puis en pierres vers le XII ème siècle et étaient généralement édifiés à proximité d’un fleuve ou rivière ou bien encore entourés de fossés. 2) Les châteaux de « campagne » destinés à montrer le statut social et la richesse de leur propriétaire. Ils furent bâtis à partir du XVI ème siècle car la vente des biens religieux mit de nombreuses terres sur le marché immobilier d’alors. Il n’est pas tenu compte des maisons fortes ou plus ou moins fortifiées qui étaient implantée dans la plupart des villages, souvent siège de la seigneurie locale. Les sources d'archives les plus importantes de cette page sont fournies par l'Atlas du patrimoine 93, structure du Conseil Général du Département. Ces châteaux sont classés par date de construction approximative et le blason de leur propriétaire est représentré en cas d'absence d'iconographie sur l'édifice concerné.. |
Cette page est encore en chantier. Si vous avez des critiques, avis ou informations à propos de ces châteaux, je vous prie de me contacter. Merci |
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Datation |
A) Les châteaux fortifiés du moyen-âge |
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998 |
Ile Saint-Denis Hugues Baseth aurait possédé un château en bois dans la plus grande des trois îles sur la Seine, celle du Châtelier, les deux autres îles ayant pour nom Saint-Denis et des Vannes. Cet emplacement stratégique revint par arrangement matrimonial à Bouchard-le Barbu, ce qui lui permis de contrôler la navigation sur le fleuve. A son avènement, le roi Robert II le Pieux repris le château mais en compensation donna à son propriétaire la colline dite de Mont Morency qui devient fief de cette célèbre famille. C’est l’abbé de Saint-Denis qui en profita en obtenant la seigneurie des trois îles, puis droit de péage sur la Seine. Le seigneur de Montmorency s’en prit au religieux qui se plaignait au roi. Ce dernier intervint à plusieurs reprises entre 1101 et 1135 pour punir le seigneur de Montmorency qui fit repentance et se rallia au roi. Il ne reste aucune trace ou vestige de ce château primitif, sinon le terme du « châtelier », nom d’une artère principale de la localité. |
Blason de Montmorency |
1078 |
Gournay-sur-Marne
En 1107, le château fort, tenu par Gui le Rouge, comte de Rochefort, relevait du comte de Corbeil. La garde était confié à son fils Hughes de Crécy, dit de Pomponne, lorsque Louis VI l’assiège pour punir ce dernier d'avoir enlevé des marchandises à des marchands protégés par le roi. Le récit du siège donné par Suger dans la Vie de Louis VI le Gros mentionne que la château, situé sur une île de la Marne, protégé par "une retranchement resserré et raide", c’est à dire une levée de terre couronnée par un mur et au pied de laquelle se trouve "un ruisseau torrentueux", vraisemblablement un chenal de la Marne. A partir de 1112, le château-fort sera intégré dans le domaine royal et confié à des fidèles ou proche du roi. On ne connait aucun vestige de cet édifice. |
Blason de
Monthléry |
1113 |
LivryCe château fortifié en bois aurait été construit vers 1110 et attesté en 1113 lorsque Louis VI le confisque à Paien de Montjay pour le donner au briard Guillaume I er de Garlande, déjà seigneur de Senlis. Par succession, il revint en 1127 à Etienne de Garlande puis à Amaury de Montfort qui rallia le comte de Champagne et le roi d’Angleterre, alors adversaires du roi. Ce dernier assiégea le château et le détruisit. Il fut reconstruit, vraisemblablement en pierres, mais ne fut pas entretenu car il était en mauvais état en 1277 lorsque le roi Philippe III le Hardi (1270-1285) le reprend à Henri VI de Grandpré, héritier de Guillaume de Garlande. Puis le roi donne la seigneurie de Livry à Pierre V de Chambly héritier d’une lignée de chambellans royaux. Son héritier constatera en 1307 que le château était "déchu et gasté". On ignore par qui ce château fut réparé, ainsi d'ailleurs que sa localisation. On suppose cependant qu’il était situé à proximité ( ou à l’emplacement) du second château construit près de l’église vers 1620. |
Blason de
Garlande |
1140 |
Tremblay-en-France
L'abbé Suger de Saint-Denis fit fortifier la ferme qu'il possédait afin de la soustraire aux incursions du comte de Dammartin-en-Goêle. Elle fut dotée d'une muraille puis de bâtiments où vint loger pour un temps et en 1286 le roi Philippe IV au retour de son sacre. Vers 1370 et en 1377, les comptes de l'abbaye de Saint-Denis, qui possède la châtellenie, font état de travaux sur le château de Tremblay, notamment la construction de murs, creusement de fossés et présence d'un capitaine chargé de la garde du château. Vers 1410, il fut procédé à la démolition de maisons pour la fortification de la tour du château. Cela n'empécha pas que les troupes anglaises occupent les lieux en 1419. En 1673, le "château et maison seigneuriale contiennent plusieurs corps d’hôtel, granges, bergeries, écuries, grande basse-cour, colombier, jardins et clos" L'ensemble sera saisi comme Bien National à la Révolution et le nouvel acquéreur utilisa les lieux comme ferme agricole. Quelques bâtiments subsistent de nos jours. |
Plan du château |
1200 |
Aulnay
Le château fortifié aurait été construit vers 1200 et est attesté en 1223. Il appartenait alors à la famille de Mauvoisin qui le conserva jusqu'en 1237. Il était alors entouré de fossés remplis d'eau et revint à la famille d'Aulnay jusqu'en 1414 puis fut cédé à Charles 1er Chambly jusqu'en 1392. Vers 1412, il fut cédé au chambellan du roi Nicolas de Manteville dont la famille le conservera jusqu'en 1481 C'est vraisemblablement à son emplacement que sera construit plus tard le second château seigneurial reconstruit vers 1650 et disparu le siècle dernier. |
Blason de Mauvoisin |
1300 |
Livry et
Aulnay Chateau Gobillon
En 1267 Henri VI de Grandpré seigneur de Livry-en-l'Aunoye donna 280 arpents, dits« les bois du roi» situés au nord est de Bondy. (en fait Livry et Pavillons-sous-Bois) aux templiers de la commanderie de Clichy-sous-Bois. Cette donation comprenait 14 arpents au bois du Château Gobillon. Une maison-forte pourrait avoir été construite afin de marquer l'emplacement des bois du Temple. Elle était totalement ruinée au 18 ème siècle. Une allée de Livry-Gargan porte toujours le nom de cet hypothétique château Gobillon. |
Croix des Templiers
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B) Les châteaux de plaisance |
En cas d'absence d'image ou représentation, nous avons placé, dans la mesure du possible, les armes du seigneur de l'époque. | |
1525 |
Villemomble
1) Un premier château seigneurial est attesté en 1526. En 1639, il est décrit comme "chasteau dans un fond fermé de murailles et environnés de fossés plein d’eau vive, et deux ponts-levis; ce chasteau a haute et basse court; dans la haute sont plusieurs corps de logis contenant 18 chambres et antichambres, salles, une belle chapelle, six greniers et la basse court sont les offices, les écuries et la prison". Il était partiellement en ruine à la fin du 17e siècle.De cette seigneurie baronnie de Villemomble relevaient les fiefs et châteaux de la Garenne, de Launay , d’Avron et la seigneurie de Noisy-le-sec. 2) Entre 1765 et 1767, Paulin d’Aguesseau fait raser les vieux bâtiments, combler les fossés. Brongniart édifie un nouveau château sur le modèle des Folies, avec corps de bâtiment central flanqué de deux aile semi-circulaires. En 1875, il était en mauvais état et fut acquis par la municipalité. C’est la mairie actuelle de la localité. |
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1550 |
Epinay 1
Le château de la Briche aurait été construit sur le fief Boniface appartenant en 1365 à l'abbaye de Saint-Denis.puis aliéné au seigneur de Montmorency.Un manoir sera construit vers 1450 puis réaménagé vers 1550 par Jérôme Hesselin, contrôleur général des tailles. Ce réaménagement consistait en la construction d'un pavillon à tourelles d’angle et pont-levis flanqué d’une chapelle. Acquis en 1561 par Denis Millet qui vient également d'acquérir la seigneurie, l'ensemble appartient en 1629 à Louis Girrard. En 1754, l'abbé Lebeuf décrit le château de la Briche comme " petit bâtiment solide et déjà ancien, accompagné de deux tourelles et d’un pont-levis, avec chapelle domestique érigée entre 1527 et 1561. Le château de la Briche fut acheté en 1742 par le fermier général, La Live d'Epinay, dont l'épouse tint, de 1762 à 1770 , salon littéraire avec des notables, notamment Jean-Jacques Rousseau, son protégé, Diderot et mesdames Récamier et de Staël . La famille Live conservera la Briche après la Révolution car l'héritier du couple avait été naturalisé suisse en 1787, ce qui sauva le domaine. Le château de la Briche fut démoli vers 1810, la chapelle vers 1850. Son emplacement se trouverait de nos jours à Saint-Denis à la suite de transferts fonciers réalisés au XIX ème siècle. Son nom est conservé dans l'actuel fort de la Briche à Saint-Denis. |
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1550 |
Montreuil-sous-Bois
Montreau
Le château de Montreau fut construit à l'emplacement de la seigneurie qui portait son nom.. Au XVIe siècle, le château de Montreau appartient à M. Desjardins, conseillers au Châtelet et échevins de Paris. L' édifice consiste en une demeure de deux étages, bâtie sur un plan en L. Le domaine comprend également une chapelle et un parc de 17 hectares. Le château est reconstruit à plusieurs reprises puis acheté par la communauté des dames de la Visitation en 1850, puis par Théophile Sueur en 1860, qui installe une fabrique de cuirs vernis dans les communs. Le château est démoli en 1870 car il gêne les tirs du fort de Rosny .Il n'en reste que les deux bâtiments d'entrée de l'ancienne propriété acquise par la municipalité en 1932 .C'est actuellement le Musée de l'histoire vivante" situé dans l'édifice construit à ce usage et représenté ci-contre. |
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1560 |
Clichy-sous-Bois |
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1573 |
La Courneuve Le château de Sainte-Foy
était un manoir de l'abbaye de Saint-Denis
doté
en 1577, par Marie Brullard , d'un pont-levis
et clos de fossés.
En 1634, Sainte-Foy est érigé en fief lorsque les religieux de Saint-Denis abandonnent l’exercice de la moyenne et de la basse justice sur le lieu et ses dépendances. Il sera amélioré en château de plaisance.. Il a été entièrement détruit lors de la construction des voies de chemin de fer. |
Oriflamme de
Saint-Denis |
1575 |
Neuilly-sur-Marne
Le château de Maison-Blanche, attesté et probablement construit vers 1575, aurait donné son nom au second hôpital psychiatrique. Mais en fait, il aurait été situé sur la commune de Gagny. Par contre, le Château Guerin est en fait une maison bourgeoise édifiée en 1867 dans style néo XIII et aujourd’hui conservatoire de musique. |
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1580 |
AubervilliersLe château du Vivier est supposé avoir été bâti vers 1580 pour le compte de la famille de Montholon. Le lieu est connu sous le nom de Château des Vertus au 18e siècle. Les fossés furent comblés entre 1800 et 1839. Il n'en reste aucun vestige. |
Blason de Montholon
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1580 |
Epinay 2 Le premier
hôtel seigneurial
d'épinay fut cité
en 1428 comme appartenant à Jeanne de
Paillard
soeur
de Miles et Guillaume de Dormans. Décrit comme "
bel hôtel avec pressoir tenant à la
rivière de Saine (sic)", on ne connaîit pas ses
propriétaires avant 1609, date où il
appartenait
à Henri de Montmorency qui le vendit à Jacques Le
Chaulme. Il fut acquit en 1629 par Louis Girard, par
ailleurs propriétaire de la Briche. Saisi comme bien
national à la Révolution, le
château qui avait été
réaménagé à plusieurs
reprises par ses propriétaires, fut acquis en 1804
par le comte Sommariva qui le céda en 1833
à don François d'Assise roi consort
d'Espagne, mari d'Isabelle II qui s'y installa et y mourut. Le
château dit "du roi d'Espagne" fut vendu
à la commune par Alphonse XIII son petit-fils.
En 1960 il devint l'Hôtel de ville d'Epinay.
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1584 |
Bobigny Le château de Bobigny fut construit vers 1584 par Guillaume Perdrier, au centre du village, probablement sur le fief de Jean Emery chanoine de Paris. Il servira d'habitation aux seigneurs de Bobigny jusqu'en 1711 puis sera loué sous le nom de "Vieux-Château" à la veuve du fermier général , Eustache Pierre. En effet, depuis les environs de 1640, les seigneurs de Bobigny avaient transfèrés leur habitation dans le château manoir de Beauregard situé face à l'ancien château.Ce domaine comprenait une ferme avec cour, étable , grange et bergerie, le tout clos de murailles et fut cédé par Charles de Béthisy à Christophe Sanguin puis à François d'Argouge. Ces deux derniers seigneurs ne firent apparemment aucune réparation car lorsqu'en 1659, Jacquier, nouveau seigneur de Bobigny, acquiert le château, ce dernier était quasiment en ruine. Saisis à la Révolution comme Biens Nationaux, le château servira de bâtiment commercial pour la famille Garcelon avant de disparaître vers 1970 lors de la rénovation du centre ville de Bobigny. |
Blason Sanguin |
Livry-en-Aulnoye Le château dit de Madame de Sevigné est en réalité l'abbaye de Livry. Cet édifice, dont la photo représente la partie arrière, a été détruit vers 1950. Il n'en reste aucun vestige. |
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1630 |
RomainvilleLe château
est construit pour Nicolas de Quelen .
C’est en 1723 que ce domaine devient la
propriété de la famille du Maréchal de
Ségur qui le conserva jusqu’en 1793. La
propriété située derrière
la mairie fut
lontemps abandonnée. Elle a été
acquise par
le Conseil Général en juin 2008 afin
d'être
transformée en bâtiment
à usage social.
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1635 |
Montfermeil
Petit-château
Le domaine du Petit Château, ou maison de Bourlon du nom de ses premiers propriétaires, s’est constitué à partir de 1622 à la suite d’achats et d’échanges successifs. Le château aurait été construit à l'initiative de Denis Néret procureur de la Chambre des Comptes de Paris. Reconstruit en 1678, il sera réuni en 1700 au château seigneurial dit Grand-château dont il deviendra une annexe. Saisi comme Bien National à la Révolution il devint le bâtiment principal d'une exploitation agricole. Cette situation le sauva de la destruction totale que subit en 1920 le Grand-Château. De 1935 à 1952, le Petit Château deviendra l’institution libre Saint-Paul. C’est aujourd’hui un établissement pour adolescents sous tutelle de l’Aide Sociale à l’Enfance. |
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1640 |
Le RaincyChâteau le plus important de la région, tant en superficie qu’en magnificence. Bâti par l’architecte Louis Le Vau pour le compte du financier Jacques Bordier. Il fut édifié vers l’emplacement du manoir acquis par adjudication en 1633 par Jean Hérouard. En 1664, il fut acquis par la princesse Anne de Gonzague. Gravement endommagé par un incendie en 1773, le château fut agrandi à l’initiative du Duc d’Orléans par l’architecte Pietre. Partiellement ruiné pendant la Révolution, il sera démoli sous l’Empire. Bertault construit alors un nouvel édifice plus modeste, démoli en 1819, à l’exception d’un corps de bâtiments qui subsistera. |
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1640 |
VillepinteLa
châtellenie appartenait à l'origine
à l'abbaye de Saint-Denis. Le
château aurait été construit
vers 1640 et fut acquis en 1652 par
Jérôme Bignon avocat général
et grand maître de la Bibliothèque du roi. Il
portait alors le nom de château Bignon et comprenait
trois bâtiments Devenu hôpital sanatorium
pour filles en 1881 et géré par les
religieuses de Sainte-Marie-Auxiliatrice, le domaine
s'agrandit en 1888 d'un jardin d'hiver
relié au château.
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1645 |
Neuilly-PlaisanceCe château construit sur le plateau d’Avron pour Claude Le Ragois de Bretonvilliers receveur général des finances dominait la région . Il fut bâti à l’emplacement du manoir de Louis de Donon acquis en 1634 Claude Le Ragois de Bretonvilliers, conseiller du roi Louis XIII et Secrétaire des Finances. Il était en mauvais état et complétait les deux autres châteaux acquis par le financier, ceux de Villemomble et de Noisy-le-sec. Le plateau d’Avron relevait de la paroisse de Neuilly-sur-Marne puis fut attribuée à Rosny-sous-Bois en 1808 puis passa en 1892, à Neuilly-Plaisance lorsque cette localité fut distraite de Neuilly-sur-Marne. |
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1650 |
Pantin
Ancien manoir seigneurial supposé construit vers 1650, le château dit " de la seigneurie", possédait un parc. Il fut la résidence du dernier seigneur de Pantin en 1786 Jean-François GEFFRARD de la MOTTE, comte de SANOIS. |
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1650 |
Aulnay-sous-Bois Le château
serait
situé à l'emplacement de
l'ancien château fortifié existant vers
1220. .
Il fut apparemment reconstruit et
réaménagé par le
chambellan Jacques de Cottier,
successeur des
héritiers de Nicolas de Manreville. Par mariage,
les
seigneurs du château prirent le nom de Leclerc du Cottier,
parfois Coctier et conservèrent le domaine d'Aulnay avec son
château ainsi décrit dans l'aveu de 1676 "
un
château avec pont-levis,
entourés de fossés, manoir situé dans
la basse-cour du château, avec granges, étables et
colombiers" La famille Leclerc du Cottier
fit d’importants travaux de
réaménagement et
de transformation du château car vers 1700, le
nouveau
seigneur d'Aulnay Armand Jacques
de Gourgues déclare posséder un château
moitié ancien, moitié neuf; deux ponts,
l’un de pierre et l’autre en bois qui se
lève en bascule. Saisi comme Bien National à la
Révolution, le château à nouveau
restauré en
1869 sera démoli vers 1910.
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1650 |
La Courneuve
Le chateau Champourtel aurait été bâti vers 1650 à l'emplacement du manoir de la seigneurie de l'abbaye de Saint-Denis. Il est décrit en 1744 comme un petit château environné de fossés revêtus de pierres avec un pont-levis. A cette date, il n'était plus qu'une ferme. |
Oriflamme de
Saint-Denis |
1650 |
Drancy
Le château aurait été construit à l'emplacement de l'hôtel seigneurial cité en 1585 lorsque Guillaume Perdrier, seigneur de Bobigny mentionne un "hostel de la valeur de vingt livres de rente ou environ et fut Amaury de la Charmaye". Le château reconstruit est figuré comme un bâtiment rectangulaire de 38 m de long sur 12-13 m de large, et était à l'origine entouré de fossés. Serait de nos jours occupé par la mairie. |
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1650 |
Montreuil-sous-Bois Seigneurie Ce château a vraisemblablement été édifié à l'emplacement de l'ancien manoir seigneurial qui semble attesté dès les 14e-15e siècles mais dont nous ne connaissons que les seigneurs proches du roi de leur époque, à savoir ; Gaucher III de Châtillon, Guillaume IV de Garlande, Pierre V de Chambly, Jean 1er de Clermont, Jacques de Montbéron- Maulévrier, Guillaume 1er Coussinot, Claude Robertet, Vincent Bouhier de Beaumarchais, Nicolas Fouquet puis Colbert. Par contre, la description du château n'apparait sur aucun texte avant le XVIII ème siècle. En
fait, le château de la seigneurie de Montreuil est
méconnu car il faut attendre
l’aveu et
dénombrement du
duc de Colbert daté du 6 juillet 1775 pour qu'il figure dans
un
aveu au roi qui le décrit ainsi
"château
situé au
coeur de Montreuil, r
Marchande - actuelle Avenue de la
Résistance-appelé le château
seigneurial où il y a prisons et salle d’audience,
cours et jardins clos de murs contenant le tout environ 7 arpents". On
ignore quant il fut détruit.
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Blason de Colbert |
1660 |
Montreuil-sous-Bois
Tillemont
La château de Tillemont est bâti sur une propriété de ce nom mentionnée au 13e siècle relevant de l' abbaye de Livry. Au 17e siècle, il appartient à Jean Lenain et Marie Le Ragois, parents de Sébastien Lenain de Tillemont (1637-1698), fils d' un conseiller au Parlement de Paris, historien et adepte du jansénisme. Son domaine comprenait un parc de 53 arpents, deux plans d' eau et une chapelle. On le connaît par l'inventaire fait le 29 janvier 1720 par la veuve de Jean le Nain , premier avocat général du Parlement. Ce château sera détruit entre 1806 et 1807. |
Blason de la famille
Le Ragois de
Bretonvilliers |
1664 |
Saint-OuenEn 741 Charles Martel donna la seigneurie à l'abbaye de Saint-Denis, puis elle fut concédée au XIII ème siècle à des chanoines de Saint-Benoît de Paris. Dès cette époque, la localité devint résidence royale mais nous n’avons pas de renseignement sur le château d'alors. La seigneurie de Saint-Ouen fut acquise vers 1650 par le chancelier et surintendant des finances du duc d'Orléans Seiglières de Boisfranc, qui fit construire un château entre 1664 et 1669 par l'architecte Antoine Le Pautre. Le château appartint ensuite, entre 1690, à la famille des comtes de Gesvres, puis il fut loué de 1759 à 1764 par la marquise de Pompadour. Cédé en 1782 au duc du Nivernais puis saisi comme bien national après la Révolution, il fut acheté en 1811 par Vincent Potocki grand chambellan de Pologne et général de cavalerie. Sous la Restauration, Louis XVIII fit démolir en 1821 l'ancien château et en fit reconstruire un nouveau qu'il offrit meublé à sa favorite Zoé du Cayla. Elle vécut jusqu'à sa mort en 1852 puis le château fut laissé à l'abandon. Acquit par la municipalité en 1958, il est restauré et utilisé de nos jours pour diverses manifestations et expositions. |
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1660 |
Tremblay-en-France Le
château de la Queue,
nom d'un fief avec manoir mentionné dans
l'état des biens de l'abbaye de Saint-Denis,
daté de 1673. Il aurait été construit
vers 1660 par la duchesse de Picquigny sur le fief de la Tournelle et
fut appelé le château bleu. Il n'est
décrit qu'en 1738 comme"
château avec cour principale, entrée sur
la rue du village, la
dite cour formant demi-lune vers son entrée aux deux
côtés de laquelle sont
deux tourelles. L’édifice est
à droite en entrant, avec grand corps de logis au
fond de la cour et deux pavillons au devant, clos de
murs avec fossé à gauche de l'allée".
Le château bleu était en ruine en 1819 et son
bâtiment sera utilisé comme ferme par un certain
Roule, son nouveau propriétaire de l'époque. Vers
1905,
il était encore utilisé comme maison
d'habitation.
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1667 |
Gournay
Le château fut construit à partir de 1680 par le seigneur de Gournay Louis Ancelin, fils de Perette Dufour nourrice de Louis XIV. Il serait situé à proximité du château-fortifié car une gravure de 1685 le représenterait avec à l’arrière-plan les ruines du donjon, et à droite, un gros colombier démoli en 1720. La construction était un édifice en briques et pierres de taille à étages et combles, couvert d’ardoises, avec quatre pavillons d’angle. La veuve de Louis Ancelin revendit le château à Anne-Marie de Bourbon, princesse de Conti, fille légitimée de Louis XIV et de Louis de la Vallière. Le château fut revendu en 1720 à Claude Elisée de Court, chef d'escadre des armées navales du roi, mais non la seigneurie dont hérita le duc de La Vallière, neveu de Louise de la Vallière. Saisi comme Bien National à la Révolution puis acquit par la municipalité, le château fut réaménagé et est actuellement la mairie de Gournay. |
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1675 |
Noisy-le-Grand
Ce château fut construit sur le domaine de Villeflix Au XVIIIème siècle , il appartenait à dame Renaudin, tante de Joséphine Tascher de la Pagerie qui demeurait alors au Manoir de Beauvais. Il est distinct de l'hôtel de Beauvais construit à la même époque, parfois dit "la grande maison". |
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1678 |
Montfermeil
Grand château
Le premier hôtel
seigneurial de Montfermeil est cité en
1351 lorsque Jean Longis déclare le tenir des religieuses de
Chelles .On le retrouve en 1428 lorsque Jean de Gannes vend
la seigneurie de Montfermeil à Pierre Robin,
maître des oeuvres et réparations de
maçonnerie de Henri VI. En 1605, Hilaire Lhoste, conseiller,
notaire et secrétaire du roi, acquiert la seigneurie de
Montfermeil, avec son manoir. Il s'agit vraisemblablement de
ceux construits précédemment
car un nouveau château est construit
à partir de 1678 par Antoine Pélissier,
secrétaire du roi. Situé à
proximité des précédents,
il sera terminé vers 1690 par Michel de Chemillard,
intendant des finances. Il comporte plusieurs appartements dans un
bâtiment à un étage, avec deux
bâtiments accLa
dernière favorite, c'est Madame Du Cayla, maîtresse
de Louis XVIII, femme de l'ombre qui domine
pourtant le roi de façon surprenanteolés , avec une chapelle
(attestée en 1678), cour, basse-cour, colombier à
pied, écurie, grange, remises,
parterres en terrasse, jardin potager et bassin, le tout clos de murs
et de grilles en fer.
Le château sera agrandi en 1765 par Jean Hyacinthe Emmanuel Hocquart sur les plans de l’architecte Claude Nicolas Ledoux : deux ailes symétriques sont alors ajoutées à la construction originelle dont la façade s’orne d’un fronton triangulaire aux armes de Hocquart; les jardins sont transformé en parc à l’anglaise. Au nord du Grand Château, car tel est son noms, se trouve le Petit Château, édifié en 1635 et réunis avec le précédent en 1700 par Michel de Chamillard En ruine vers 1910, le Grand Château sera démoli en 1929. |
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1690 |
Les Lilas
La seigneurie des Brières est mentionné en 1384 et une chapelle attestée en 1533. Le château aurait été construit vers 1690 et son entrée se faisait sur le chemin de Ménilmontant par une grille inscrite dans une demi-lune. Une avenue bordée de pelouses menait à la cour du château composé d’un corps de bâtiment central flanqué de deux ailes formant retour à angle droit vers la cour. Il comprenait une ferme, un jardin, une orangerie et des bois de jardin formant les Bois de la Motte. Il aurait appartenu à la famille de Rohan Chabot puis sera vendu en 1760 à un industriel. Tous les bâtiments ont disparu en 1819, sauf la chapelle qui existait encore en 1838 |
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1695 |
Bondy
Château construit à partir de 1695 par Claude Tribouleau, secrétaire du roi aux Finances. Château de deux étages avec murs en pierre de taille blanche, toiture en ardoise à la mansard. Entouré d'un parc dessiné avec les perspectives géométriques de Le Nôtre. Par la suite, l'ensemble fut agrémenté d'un parc-jardin transformé selon l'école anglaise avant 1815. Le château sera démoli vers 1850, seuls subsistant les deux bâtiments situés à l'entrée qui furent détruits vers i1900. |
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1700 |
Villetaneuse
En 1367, le fief du
pressoir avec manoir et dépendances appartenait à
Macy d’Ecouen, bourgeois de Saint-Denis, qui en rendit aveu
à Charles Ier de Montmorency, conseiller
et chambellan du Roi, Le château de
Villetaneuse aurait été construit à
l'emplacement de l'hôtel seigneurial ainsi décrit
en 1741 " accompagné de deux pavillons,
... environné de fossés à
fond de cuve, revêtus de pierre et pleins
d’eau". Entre 1841 et 1872, les fossés
étaient partiellement comblés et presque
tous les bâtiments démolis.
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Blason de Charles de Montmorency |
1700 |
Bagnolet Le
château fut construit par l'architecte Le
Juge pour
la duchesse d’Orléans,
Marie-Françoise de Bourbon, femme du Régent
Philippe d'Orléans. Ce dernier fit de nombreuses
transformations du parc et des décorations puis
vendit l'ensemble en 1769 au dernier
seigneur de Bagnolet, François Ageron. Le
domaine, morcelé en 1770 et le château
sont revendu en 1781. Saisi comme Bien National à la
Révolution, le château sera
ensuite
démoli pour permettre la construction en 1892 de
l'ancien hôpital Debrousse.
Le château se trouverait de nos jours à l'emplacement de l'actuel hôtel Novotel et il n'en reste que le pavillon de l'Hermitage.. |
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1734 |
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1720 |
Villemomble Château de la Garenne appartenant et construit par Robert Jean-Baptiste Taillepied de Bondy, Fermier Général des domaines du roi, seigneur de Bondy et de la Garenne. Il avait acquis ce domaine en 1732 de Nicolas Barême par décision de justice. Il résidait le plus souvent en son hôtel parisien situé angle du boulevard Montmartre et de la rue de Richelieu. Le château était situé aux limites de Rosny-sous-Bois et de Villemomble |
Blason de la famille Taillepied de Bondy
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Attesté
vers 1590, ce premier château sera vendu
en 1734 par la famille
Thiroux à Françoise Darras, dame de Vaujours,
Montauban et Vert-Galant, veuve de Joseph de Nantiat,
receveur des tabacs en la ville du Maine. Le chateau
était ceinturé par une courtine quadrangulare
pourvu de
tours d’angle. l’entrée est
intégrée
à une construction à étage plus
élevée que la courtine et faisant saillie vers
l’extérieur.
Puis viendra en 1754 Jean Armand Philippe de Maistre dont la bravoure militaire lui valut de voir Vaujours élevé en baronnie par Louis XV et deviendra le Lycée Fenelon ci-dessous. |
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1725 |
Le château précédent sera reconstruit et modernisé par le baron Jean Philippe de Maistre en 1770 dans le style néo classqiue tel qu'il est de nos jours. Ses héritiers le conservèrent et le louèrent au curé de la paroisse et à l'abbé Jean-Baptiste -Augustin de Salignac-Fenelon, qui sera guillotiné à la Révolution. Les religieux enseignèrent dans le château jusqu'à la création en 1845 de "la société Fenelon pour l'éducation des jeunes gens pauvres". Cet asile-école fonctionna jusqu'en 1875 oû arrivèrent " les frères des écoles chrétiennes" qui enseignèrent jusqu'en 1908. A partir de cete époque, la scolarité fut dispensée par des laics mais demeura gérée par l'enseignement privé catholique. C'est de nos jours l'un des plus grands établissement privé multidisciplinaire - primaire, secondaire, professionnel, agricole - du département. |
Lycée
Fenelon
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1730 |
Coubron Manoir plutôt que château, l’édifice appartenait vers 1760 à Jean Hyacinthe Louis Hocquart, seigneur de Coubron, qui le vendit à Jean Baptiste Velly en 1782 avec la ferme seigneuriale. Le bâtiment était pratiquement en ruine et sera démoli. |
Blason de
la famille Hocquart de Montfermeil |
1650 |
Villetaneuse
Le château de Villetaneuse aurait été édifié vers 1650 époque où la seigneurie fut érigée en comte au profit de Louis Girard, procureur général à la Chambre des Comptes et gendre de Louis-François duc de Villar et pair de France. Ce château aurait été démoli dans les années 1825 puis des bâtiments auraient été construits à la place de son mur d'enceinte. Ce sont ces constructions qui auraient été peintes par Utrillo dans les années 1909 sous l'appellation de château de Villetaneuse tel que ci-contre. |
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1730 |
Stains
Toussaint Bellanger acquiert la seigneurie en 1714 et charge Arnaud-Claude Mottet d’édifier un nouveau château. L’édifice, construit vers 1720, comprenait un corps de bâtiment flanqué de deux ailes, précédé d’une cour et d’une avant-cour lesquelles conduisent à une avenue bordée d’arbres. Gravement endommagé lors de la guerre de 1870, il n'ensubsistent que les communs et écuries acquises en 1883 par la commune. actuellement siège de la mairie. Il pourrait avoir été bâti à l'emplacement de l'ancien hôtel seigneurial attesté en 1496, avec sa cour, son colombier, sa grange et son jardin. Il existait un second château, celui du fief de la Motte détruit en 1819, dont il n'en subsisterait que le porche, réalisé en style rocaille vers 1740 |
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1740 |
Villemomble Château de Launay construit par Jean-Baptiste Girardot, premier aide-major des mousquetaires du roi. L’édifice était bâti à l’emplacement de l’ancien manoir du colonel de dragons Pierre Nicolas de Bragelongne. Il fut détruit à une date encore ignorée. |
Blason de Bragelongne
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1750 |
TremblayCette châtellenie relevait à l'origine de l'abbaye de Saint-Denis mais on ignore tout du premier manoir seigneurial . C'est vers 1750 qu'aurait été construit le château du Vert-Galant sur le domaine du même nom. Il sera restauré avant 1900. |
Pas d’image connue |
1775 |
Noisy-le-secChâteau édifié pour Mathieu Louis de Mauperché, doyen des substituts du procureur général du Parlement de Paris à l’emplacement de la maison de l’architecte Perrard de Montreuil .Construit sur 2 étages sur rez-de-chaussée, sa porte d’entrée était située face à l’église, avec parc attenant au château. Il fut vendu en en 1814 à l’avocat jurisconsulte Nicolas Jean-Baptiste Tripier. Revendu en 1844, il fut démoli pour permettre le percement des rues de Châlon et Tripier. |
Blason de Mauperché |
1790 |
Clichy-sous-Bois Château édifié à l’emplacement de l’ancienne commanderie des Templiers. On dit que sont premier propriétaire fut François Mallet, de la banque suisse Bontemps et Mallet frères. Acquis par François Christophe Kellerman, duc de Valmy, le bâtiment fut partiellement détruit lors de la guerre de 1870. Réaménagé et appelé « château de la Terrasse », il brûla partiellement en 1999. Il ne reste aujourd'hui qu'une des deux ailes du bâtiment et la municipalité a construit la bibliothèque municipal dans son parc. |
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1864 |
Livry-Gargan Ce château connu sous l’appellation de « château de la forêt » existe encore avec son parc. Acquis par la municipalité, c'est l'actuel musée de l’histoire locale. |
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